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Message de Jacques Chirac 07/04/2002
Chers amis, 

Je vous sais rassemblés aujourd'hui, à la veille d'un moment fort de notre vie nationale, pour une réunion qui anime utilement le débat public de notre démocratie. 

En cette occasion, je souhaite vous adresser un message d'estime et d'amitié, une estime sincère, une amitié ancienne. 

J'ai toujours reconnu et salué l'importance de la contribution des Français d'origine arménienne à la vie de notre pays. Descendants des rescapés du génocide de 1915 reconnu par la loi française, une loi dont la portée ne saurait être remise en cause, les Français d'origine arménienne sont un modèle de courage, de détermination et de réussite au sein de notre communauté nationale. 
lis ont su marier avec excellence une fidélité à leur identité millénaire et une parfaite intégration dans la France d'aujourd'hui. 

Cette identité, nous devons la faire vivre, par respect pour les générations passées et pour celles qui nous suivent. 

Cette identité, je souhaite qu'elle soit ancrée et confortée dans notre pays. C'est dans cet esprit que j'ai proposé la création d'un Institut dédié à la culture, à l'histoire et à la civilisation arménienne, afin de mettre en valeur tout ce qu'elles ont apporté et apportent à notre pays et au monde. De la même manière, nous devrons faire en sorte que I'enseignement de la langue arménienne, facteur essentiel d'identité, puisse dépasser le cadre familial et s'étendre à notre système éducatif. 
Cette identité s'exprime également par l' attachement des Arméniens à leur Eglise, attachement que j'ai pu mesurer en me rendant en compagnie du Président Kotcharian la cérémonie organisée à Notre-Dame pour le 1700ème anniversaire du baptême de l'Arménie. Je m'en suis entretenu à plusieurs reprises avec sa Sainteté Karékine Ier, puis avec sa Sainteté Karékine Il que j'ai eu le plaisir d'accueillir au Palais de l'Elysée. J'ai eu également de nombreux échanges avec les représentants des Églises catholique et protestante. 

Au-delà de nos frontières, vous connaissez mon engagement personnel en faveur de la rénovation de la cathédrale d'Ani. 
Vous avez pu constater par ailleurs le renforcement des relations entre la France et l'Arménie au cours des dernières années. Une coopération étroite s'est instaurée, et la première visite d'Etat du Président Kotcharian en France, à mon initiative, a permis de célébrer cette amitié avec solennité et de faire flotter les couleurs de l'Arménie dans les rues de Paris. 
Enfin, et je terminerai par là, car il s'agit d'une action inachevée, la France devra poursuivre son effort de médiation dans le douloureux conflit du Haut Karabagh. J'ai personnellement provoqué et tenu deux sommets à l'Elysée pour trouver une solution négociée à ce drame. L'action de la France a été saluée à Erevan comme à Bakou, et. je suis resté en contact direct avec les Présidents Kotcharian et Aliev. Des progrès important, été accomplis, des pistes de compromis dessinées, mais l'accord se fait attendre. Il faudra redoubler d'effort et parvenir à une paix indispensable à la stabilité de notre continent. 

Avant de vous saluer et de vous souhaiter un débat fructueux, permettez-moi de vous rappeler, tout simplement le sens de mon engagement : les Français d'origine arménienne sont pour moi des amis de longue date, des amis du cœur et de la raison. Cette amitié que nous avons su ensemble faire vivre et s'épanouir, soyez assurés qu'elle continuera de marquer mon action future comme elle a inspiré mon action passée. 
Je vous remercie.
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