 |
LE DRAPEAU ET L'EMBLEME
|
|
Au centre du drapeau de l'ADL-Ramgavar, se trouvent les deux inséparables sommets de l'Ararat sur fond bleu. L'espoir d'un avenir brillant est symbolisé par le soleil à l'aurore.
L'emblème, dans la forme d'un bouclier, a une pelle au milieu représentant l'agriculture, un compas symbolisant l'industrie et une plume d'oie signe d'intelligence.
La force qui résulte d'une telle union est représentée par un faisceau au centre de l'enseigne d'où dépasse une hachette. A gauche, en haut et à droite de l'enseigne sont gravées respectivement les initiales en Arménien du parti : RAG (pour Ramgavar Azadagan Goussagtsoutioun)
|
|
Les idéaux de l'ADL-Ramgavar
|
|
ADL Ramgavar a pour objet préserver et promouvoir l'héritage historique, culturel et religieux du peuple arménien. Sauvegarder l'entité nationale arménienne et favoriser le progrès économique de la diaspora en appliquant à sa vie publique les principes de la Démocratie Libérale.
ADL Ramgavar est membre fondateur de COPA (Coordination des Organisations Politiques Arméniennes, 1993) regroupant l'ADL, la FRA et le S.D. Hentchak. En 1994 le COPA se transforme en Comité du 24 Avril, dont l'ADL reste l'un des membres fondateur. C24 regroupe une trentaine d'organisation .
Le Comité du 24 Avril s'est transformé, depuis novembre 2001, en CCAF (Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France).
Lire les objectifs de l'ADL
|
|
2001
|
|
 |
| Jean Varoujan Sirapian Président de l'ADL France |
80ème ANNIVERSAIRE DE L'ADL AU SENAT
"Je voudrais, tout d'abord, exprimer ma joie de vous accueillir dans ce lieu hautement symbolique de la République française pour célébrer le 80ème anniversaire de l'Organisation Arménienne Démocrate Libérale et remercier le Président du Sénat Monsieur Christian Poncelet qui a placé cette manifestation sous son Haut patronage.
La politique est-il dépassé ? Quel peut être le rôle d'une organisation politique arménienne en France à l'aube du troisième millénaire ? La diaspora a-t-elle un poids ? Quelle est la place de l'ADL sur l'échiquier politique ?
Voici quelques-unes des questions que j'entends quand je rencontre les Français d'origine arménienne.
La diaspora a-t-elle un poids ? La réponse est évidemment oui. Les peuples qui n'ont pas de diaspora structurée, n'ont pas de caisse de résonance pour faire entendre leurs voix et défendre leurs causes.
A quoi sert une organisation politique ? Quel est son utilité ? Une organisation politique regroupe un ensemble d'individu qui partagent les mêmes opinions et poursuivent les mêmes objectifs. Le regroupement dans une organisation est utile puisqu'un groupe est toujours plus efficace qu'un individu isolé.
La politique est-il dépassé ? Il est vrai que depuis une quinzaine d'année la politique n'attire pas les gens et surtout les jeunes. Pourquoi ? Parce qu'elle a voulu trop faire. Quand la politique prétend dire le bien et le mal, le fatal et le futile, le juste et l'injuste, lorsqu'elle veut décider ce qui est de l'avenir et ce qui est du passé, elle entre dans l'excès et la passion, alors même que sa fonction doit être de mesure et de raison.
Alors il faut rassembler pour agir et pour agir, il faut comprendre. C'est la raison d'être des organisations comme la nôtre. Pour rassembler, il faut exclure l'intolérance, les invectives et les simplifications. Il faut refuser la passion idéologique et le cynisme politique. Le renouvellement de la vie intellectuelle implique dialogues, rencontres et confrontations des idées pas seulement dans notre communauté mais avec les autres.
Quelle est la place de l'ADL sur l'échiquier politique ?
Dans la diaspora, l'ADL a pour but de " préserver et promouvoir l'héritage historique, culturel et religieux du peuple arménien, de sauvegarder l'entité nationale arménienne. " En France, l'Organisation Arménienne Démocrate Libérale est, par sa philosophie, l'interlocuteur des partis politiques de la droite républicaine. Ceci n'empêche pas d'avoir des relations cordiales et constructives avec les représentants des autres mouvances politiques républicaines sur les dossiers qui dépassent les frontières idéologiques et partisanes.
Membre fondateur du COPA en 1993 et du Comité du 24 avril en 1994, ADL par son rôle fédérateur a su réunir autour d'une même table les organisations représentatives de la communauté arménienne aussi bien politique que culturelle, humanitaire ou cultuelle. Ainsi, le combat commencé au début du siècle par Archag Tchobanian, membre glorieux du mouvement Ramgavar et fondateur du mouvement arménophile en France, a été couronné de succès grâce à un travail sérieux et politiquement cohérent.
|
La loi, reconnaissant le génocide des arméniens, votée à l'unanimité par les députés le 18 janvier 2001 est une satisfaction pour les Arméniens mais aussi une chance pour la Turquie qui pourrait relever le défi de la démocratie et de la vérité et en finir avec le mensonge et du négationnisme de l'Etat qui dure depuis 80 ans.
Aujourd'hui le combat pour la reconnaissance du premier génocide du 20ème siècle est inscrit dans un contexte européen à travers une charte, dont l'ADL est signataire, est qui est l'acte fondateur de l'association " Europe de la Mémoire. "
La devise de l'ADL - Ramgavar est " Pour la Patrie, avec la Patrie. " Depuis l'indépendance de l'Arménie, dont nous avons fêté la dixième anniversaire il y a quelques jours, l'ADL s'efforce de mettre en place des projets pour aider le pays à surmonter ses difficultés. La diaspora s'est formée à cause d'un génocide. Mais si demain l'Arménie et le Karabagh disparaissaient la diaspora ne survivrait pas.
Discrète mais efficace dans ces démarches, l'Organisation ADL sait que certaines de ses victoires resteront secrètes à jamais. Mais l'important c'est de réaliser notre objectif : une nation unie, dans une Arménie unifiée."
Jean Varoujan Sirapian
Président de l'Organisation
Arménienne Démocrate Libérale de France (sep 1999- )
Conseiller municipal d'Alfortville de 1995 à 2001
Paris, 13 octobre 2001
|
|
1995
|
|
 |
| Jean Varoujean Guréghian |
ETRE RAMGAVAR AUJOURD'HUI.
Le tremblement de terre de 1988, l'écroulement de l'URSS, l'indépendance de l'Arménie, la situation désastreuse du pays aujourd'hui et sa fragilité dans le contexte géopolitique de la région ont totalement changé le sens de nos objectifs prioritaires. La République d'Arménie est devenue (ou devrait devenir) le centre de gravité des préoccupations des Arméniens de la diaspora.
Les partis politiques arméniens dans le contexte actuel : Depuis l'indépendance de l'Arménie en 1991, certains contestent l'utilité, dorénavant, des partis politiques traditionnels arméniens. Nous pensons, pour notre part, au contraire qu'ils sont indispensables.
L'ADL-Ramgavar, par ses racines qui remontent au mouvement Armenagan, c'est-à-dire le premier (des trois partis) à être créé en 1885 à Van, le seul qui ai vu le jour sur le territoire de l'Arménie et qui ne soit pas de philosophie marxiste, a encore sa raison d'être aujourd'hui et ce pour plusieurs raisons :
- Grâce à la nécessité de la continuation de la défense de la cause arménienne, qui sont à la base de notre mouvement (reconnaissance du Génocide, réparations, etc.).
- Grâce à la nécessité de continuer le travail fait depuis 80 ans pour la survie de la diaspora arménienne. Pour cela il est primordial de garder et de renforcer les structures existantes de la diaspora (églises, partis, organisations, associations, etc.).
- Grâce enfin à la valeur de ses idéaux démocrates très clairement explicités dans sa doctrine. Des idéaux qui sont basés avant tout sur le respect maximum de la personne humaine. Ainsi l'ADL pourrait contribuer à l'installation d'une véritable démocratie en Arménie et contribuer ainsi au renforcement de son Etat.
Quelques moyens d'agir - Faire une campagne de promotion et d'information touchant en particulier les jeunes.
- Se donner des moyens financiers. Pour cela : partager des tâches entre les membres actifs et organiser, par l'intermédiaire des associations culturelles (Tekeyan, A. Tchobanian, etc.) des soirées-débats culturels ou des cocktails-débats (genre GiiA au Yan's) ; organiser des concerts ; faire des réclames pour la vente de nos livres, brochures et journaux.
- Avoir des contactes permanents avec des personnalités et d'autres courants politiques arméniens.
- Avoir des contactes permanents avec les partis de la droite républicaine française et du centre (RPR, DL, UDF, etc.). Pour cela préparer minutieusement des propositions de notre part en contrepartie des divers soutiens que nous attendons. Nous revendiquerons d'autant mieux notre attachement à nos origines et à la cause arménienne en prouvant avant tout notre attachement à la France.
En conclusion : L'union faisant la force ( l'exemple du Comité du 24 Avril l'ayant prouvé), en fonction de ses idéaux démocratiques, l'ADL-Ramgavar devrait pouvoir réunir des hommes et des courants politiques qui sont sensibles aux mêmes idéaux et principes. Il est évident qu'en réunissant ensemble des moyens d'actions, les résultats seront nettement meilleurs.
Jean Varoujean GUREGHIAN
Président du Club Archag Tchobanian (1994-1999)
(ADL Paris et région)
Paris, 1995
|
|
1985
|
|
 |
| Léon Kebabdjian |
L'HERITAGE POLITIQUE DU MOUVEMENT ARMENAGAN
Nous célébrons cette année le centenaire de la formation du mouvement Arménagan. L'organisation Arménagan, créée en 1885, peut être considérée comme le premier parti politique arménien; il eut le mérite de naître au coeur même de l'Arménie historique, à Van, et d'engager un combat patriotique révolutionnaire à une période capitale, à la veille des tragiques événements de 1896.
Nous rendons hommage à la volonté et à la clairvoyance de la poignée d'hommes qui, il y a un siècle, ont été la conscience politique de notre peuple, le catalyseur de son courage contre l'oppression, puis les massacres.
Aujourd'hui dans le monde, le mouvement Ramgavar et son expression en France, l'Organisation Arménienne Démocrate Libérale, sont les héritiers à part entière des Arménagan. A ce titre, la section parisienne de l'Organisation Arménienne Démocrate Libérale, le club Archag Tchobanian, se fait un devoir non seulement de rendre cet hommage mais aussi de faire sien l'héritage politique légué par les Arménagan.
Nous devons, en premier lieu, retenir la valeur exemplaire, dans les circonstances de l'époque, du courage patriotique des Arménagan pour la défense de notre nation menacée d'anéantissement physique. ils furent les organisateurs de la défense héroïque de Van en 1896 sauvant par leur sacrifice la population arménienne de l'anéantissement. En 1915, dans la province de Van, ils jouèrent un rôle important dans l'échec du plan d'extermination.
Nous devons également retenir de cet héritage un aspect capital. En effet, les Arménagan, et c'est pour cela aussi qu'ils créèrent leur organisation, mirent en lumière dans leur programme et en pratique dans leur action quotidienne l'impérieuse nécessité de développer l'éducation et l'organisation de notre peuple, sur divers plans. A côté des nécessités de l'autodéfense, ils n'épargnèrent pas leurs efforts dans le domaine de l'éducation, conscients des dangers de tout combat isolé.
Eduquer, rassembler, organiser, et non se livrer à des démonstrations de force partielles et isolées. Cette leçon s'inscrit au centre de l'héritage politique Arménagan. Il faut ajouter à cet enseignement un sens du réalisme patriotique sachant distinguer avec clarté les étapes du combat politique, le sens donc de la stratégie.
Cet héritage est-il aujourd'hui dépassé ? Certes, les circonstances présentes sont tout autres. La nation arménienne n'est plus sur la totalité de ses terres; d'un côté existe l'Arménie soviétique, de l'autre la Diaspora. Dans ces conditions historiques nouvelles, la Mère-Patrie et l'Eglise arménienne sont les piliers de l'entité nationale. Les squtenir constitue le devoir patriotique d'aujourd'hui.
Dans le monde changeant où nous vivons, face aux dangers de l'assimilation et de la dispersion, il est plus que jamais nécessaire et urgent d'éduquer et de rassembler en développant notre vie sociale et culturelle, en plaçant au centre de notre action la défense et l'essor de notre arménité.
Mais aussi éduquer et organiser politiquement nos compatriotes avec le concours des nouvelles générations. La défense de la Cause arménienne l'exige. L'exemple et le sacrifice des Arménagan sont là pour nous rappeler que sans l'action politique une nation est sans force. Trop souvent, nous le savons, la méconnaissance de l'histoire de notre nation n'est autre que la méconnaissance de la prééminence même de cette action, et donc de l'organisation.
Compte tenu des données géo-politiques actuelles, il nous faut agir avec réalisme et circonspection, par conséquent développer notre savoir-faire et l'organisation qui lui correspond le plus parfaitement.
Le courage aujourd'hui, la fidélité à l'héritage des Arménagan, c'est précisément d'assumer cette réalité, de faire sien cet engagement.
Le mouvement Ramgavar, héritier des Arménagan, a fait sien cet enseignement. Par son existence et son développement, il en est l'expression et le continuateur.
Puisse cet hérita
ge vivant inspirer et fortifier notre nation pour lui permettre d'atteindre les objectifs moraux et politiques du combat présent.
Léon Kebabdjian
Président de l'Organisation
Arménienne Démocrate Libérale de France (1983-1991)
Paris,1985
|
|
|
